Inter-Environnement Wallonie et Nature & Progrès Belgique s’associent à de nombreuses organisations (dont la CATL) afin de ne pas ouvrir la porte à l’utilisation d’OGM dans notre agriculture.

Nous reprenons ci-dessous l’argumentaire de ces associations.

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Depuis environ 3 ans, la Commission européenne est l’objet d’un intense lobbying des multinationales agrochimiques et à la fois semencières qui désirent déréglementer les nouveaux OGM dont elles possèdent et posséderont les brevets. En conséquence, la Commission a affiché son intention de retirer ceux-ci (technologies d’édition du génome et cisgénèse) du cadre de la Directive 2001/18/CE relative à la dissémination volontaire d’organismes génétiquement modifiés dans l’environnement. Cela signifierait que les nouveaux OGM ne seraient plus soumis, avant leur mise sur le marché, à une analyse de risques pour la santé et l’environnement et que la traçabilité et l’étiquetage des produits OGM ne seraient plus obligatoirement requis, ce qui priverait les agriculteurs et consommateurs du droit de choisir ce qu’ils cultivent et mangent. La publication par la Commission d’une proposition de législation nouvelle est prévue pour le second trimestre 2023.