Fanny, Alexandra et Amélie sont venues à Liège ce jeudi 2 février à la rencontre de la Maison de l’ALimentation Durable et Inclusive de Lège (MAdiL), raconter l’histoire de l’association « Cuisines de quartier » de Bruxelles, créée en 2019. L’idée était que l’alimentation durable puisse être accessible à tous, ce qui n’est malheureusement pas le cas. Comment avoir accès à une alimentation saine et durable si l’on n’a pas de cuisine ? C’est la question à laquelle les Cuisines de quartier ont essayé d’apporter une réponse.

Ce projet a été inspiré d’un regroupement de cuisines de quartier existant au Québec le RCCQ, dont les différents projets ont déjà permis de cuisiner un million de portions de repas avec leur concept.

En 2018, une quinzaine de motivés décident de se lancer dans le projet des Cuisines de quartier à Bruxelles. Et fin 2019, grâce à une première aide financière, l’asbl est lancée avec un premier groupe de cuisine qui voulait expérimenter autour de l’alimentation durable, nous explique Fanny, l’une des initiatrices du projet.

Aujourd’hui, 18 groupes différents cuisinent ensemble dans différents lieux et avec des objectifs propres à chaque groupe. Il y a également 10 groupes en lancement. Ces groupes cuisinent en grosse quantités des repas et ramènent des portions à la maison. 6500 portions ont été cuisinées depuis 2019.

L’asbl organise une rencontre des groupes de cuisine tous les 3 mois pour discuter autour de thèmes choisis par les groupes eux-mêmes et pour répondre à leurs questions ainsi que de trouver des solutions aux éventuels problèmes. A la suite de ces rencontres, des outils ont été créés avec les groupes, comme une fiche hygiène, un outil des portions, une répartition des tâches, etc, disponibles sur leur site.

A Liège, plusieurs associations organisent des ateliers de cuisine pour leurs membres, cependant il n’existe pas encore d’initiative de Cuisines de quartier liégeoises. Espérons que les Cuisines de quartier de Bruxelles sera une source d’inspiration pour Liège. L’équipe de Bruxelles serait ravie de voir le projet repris à Liège et partout ailleurs.

Merci à Marion Cordonnier, stagiaire CATL, pour la rédaction de cet article